A la mi-octobre, tout cominois marque d’une croix son calendrier : c’est le temps de la Fête des Louches. 2008 voyait la 124ème édition de cet événement. La Fête des Louches prend son histoire dans la ducasse paroissiale qui se tenait le tenait le deuxième dimanche de juillet (La ducasse qui vient du mot dédicace était la fête dédiée au saint protecteur d’une paroisse) . Cette ducasse était celle du quartier du château, fondée en 1884 qui de religieuse devint profane en associant la Franche Foire d’octobre à une fête rappelant l’histoire et le jeu des Louches.
Mais d’où viennent ces Louches.
Les louches proviennent, de la Loire, de l’atelier ancestral (9 générations de sabotiers) de Daniel Drigeart et de son fils Dominique. Une centaine de gros modèles sont destinées aux premiers jets ainsi qu’aux notables et personnalités, le jour de la fête. 1 300 plus petites sont lancées des fenêtres de l’hôtel de ville.Une louche ce n’est pas rien. Plus de 1400 grandes et petites louches demandent près de deux mois et demi de travail pour le sabotier et son fils. Ces louches en hêtre sont sciées dans des plateaux de 60 mm d’épaisseur. Ensuite, les sabotiers passent au tour à reproduire pour affiner la silhouette. L’intérieur du bol est fait à la creuseuse (la machine à sabots). Puis le manche est façonner à l’aide d’une scie à ruban. Les phases finales des finitions et ponçage font effectuer à la main. En tout, onze étapes de travail sont demandées pour chaque louche et il faut compter entre 15 et 20mn pour confectionner une paire de louches.
Des louches dangereuses, l’auteur de ces lignes en a fait la douloureuse expérience lors de ces 124èmeFête des Louches en recevant, par ricochet , une louche sur son pouce. Ouille, que cela fait mal (un agent des forces de l’ordre, et il n’est pas le seul, en fait aussi le constat!).
Vous pouvez consulter une galerie photographique consacrée à cet événement en cliquant sur le lien ci-dessous :
Fête des Louches 2008 à Comines (12/10/2008)