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Fête des Hurlus à Mouscron (B) (07/10/2012).
A une période de l’année où les jours décroissent, la fête des Hurlus montre la fin des défilés de plein jour.
Après avoir dansé quelques pas, sous la lumière chaude des lampadaires, pour les défilés nocturnes des allumoirs, du Simpélourd à Soignies (B) ou de la Saint-Nicolas, les Géants hiberneront pour quelques semaines et attendront le retour des carnavals et de Mardi-Gras.
Mais qui sont les Hurlus?
Au milieu du XVIème siècle, les Pays-Bas espagnols sont en ébullition.
Une révolte mêlant religion et politique enflamme villes et campagnes
Les révoltés, principalement protestants, en opposition à Marguerite de Parme (fille naturelle de Charles Quint et gouvernante des Pays-Bas espagnols) saccagent les églises en s’en prenant aux représentations, aux « images » dans la crise iconoclaste. Le premier lieu de culte à être saccagé fut le couvent de Saint-Laurent à Steenvoorde. Puis la révolte se répandit, telle une traînée de poudre, à travers l’ensemble des Pays-Bas du Sud, puis à Anvers. Ainsi le 20 aout 1566, les Gueux enfermèrent un chat, symbole de la luxure et parfois représentation du diable, dans le tabernacle de l’église paroissiale de Merville (les mervillois sont depuis surnommés les Caous).
Ces révoltés, mélange de protestant calvinistes, de pilleurs et de mercenaires, ont pris le nom de Gueux ou Hurlus, un surnom qui dériverait du mot hurleur ou des hurlements des victimes ou bien encore du flamand hurlingen (« mercenaires »).
En avril 1578, ils s’emparent sans aucune difficulté du château des Comtes à Mouscron et en font leur quartier général. Trois mois plus tard, les « Malcontents », un régiment wallon… malcontent de la persécution faite à l’église catholique par le prince d’Orange, vient mettre le siège devant ses murs.
Après une résistance acharnée des hurlus, qui dure huit jours, la reddition de la place de Mouscron est chose faite le 24 juillet 1578.
La libération de Courtrai par les troupes de Roger de Gardin, bailli de Mouscron, jette la consternation dans le camp des Hurlus. En 1582, ils sont battus à Tournai et le 22 juillet, ils quittent le Mont-à-Leux pour aller attaquer Lille. C’est pour les Hurlus le commencement de la fin.
Composition du cortège :
– Jul’du Tchun – MOUSCRON (B),
– ‘L Grosse Adrienne – MOUSCRON (B),
– Maria de Dothehnies – DOTTIGNIES (MOUSCRON) (B),
– Goormachtigh Louis-Marie – DOTTIGNIES (MOUSCRON) (B),
– Toubac – HERSEAUX (MOUSCRON) (B),
– J’Nieve– HERSEAUX (MOUSCRON) (B),
– Biloute – Quartier de Messines – MONS (B),
– Trinette – Quartier de Messines – MONS (B),
– Désiré le Potier – REBAIX (ATH) (B),
– Omer l’apprenti potier – REBAIX (ATH) (B),
– Thomas le Mousquetaire – ZUYTPEENE (F),
– Adélaïde– ZUYTPEENE (F),
– Zante – MAFFLE (ATH) (B),
– Rinette – MAFFLE (ATH) (B),
– Pélot – MAFFLE (ATH) (B),
– Pélette – MAFFLE (ATH) (B),
– Baudouin IV – ATH (B),
– Basouline – Les Basoulous – BASECLES (BELOEIL) (B),
– Basile – Les Basoulous – BASECLES (BELOEIL) (B),
– Basoulette – Les Basoulous – BASECLES (BELOEIL) (B),
– Georgette l’Autruche– Les Basoulous – BASECLES (BELOEIL) (B).